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Affaire de crimes graves (Nazareth) 22205-06-23 État d’Israël c. Dennis Mukin - part 54

décembre 24, 2025
Impression

Elle a également été jugée dans l'affaire Ashta, ibid., au paragraphe 6 du jugement, comme suit :

« À la fin d'un échange entre les deux, et après une expression sexuelle du défunt, l'appelant décide spontanément d'utiliser un couteau.  D'un geste rapide de la main, dans un but offensif, et non en cas de lutte physique, l'appelant planta le couteau dans le cou du défunt...  Même après que le couteau ait été retiré du cou du défunt, l'appelant ne l'a pas aidé, mais a fui les lieux dans l'espoir qu'il ne serait pas arrêté.  Dans ces circonstances, même s'il subsiste un doute quant à savoir si la « présomption d'intention » n'a pas été perfectionnée, il ne fait aucun doute que l'appelant n'est pas celui qui a agi « dans l'espoir de réussir » à empêcher le résultat fatal, et en tout cas il est absolument clair qu'il n'est pas frivole. »

Dans l'affaire Ashta, comme mentionné, l'appelant a été condamné pour meurtre avec indifférence à la fin de la journée et l'appel a été rejeté.

  1. Oui, ils ont vu Appel pénal 2132/23 Naor Biton c. État d'Israël (1er septembre 2024), où il a été déterminé, entre autres, au paragraphe 22 du jugement, comme suit :

« En jurisprudence, il a été déterminé à plusieurs reprises qu'il est possible de déduire un élément mental d'indifférence des actes pour lesquels l'infraction d'homicide involontaire est attribuée au prévenu...  Il a également été déterminé qu'un cas de tir de plusieurs balles avec une arme improvisée sur deux personnes, causant la mort de l'une d'elles, constitue un meurtre particulièrement grave avec indifférence...  Il convient d'ajouter à cela que les actions de l'accusé après le meurtre peuvent indiquer une indifférence, comme l'ignorance de la situation difficile de la victime... »

Et du général à l'individu :

  1. Comme indiqué ci-dessus, le prévenu était au courant des tirs des deux balles lors de la lutte entre lui et le défunt au sol, et il savait également que ces deux balles avaient touché le défunt. Il ne fait aucun doute que, dans ces circonstances, le défendeur était conscient de la possibilité de provoquer le résultat fatal.
  2. Il est également nécessaire d'examiner s'il est possible de déterminer, sur la base de la présomption d'intention et des tests auxiliaires susmentionnés, que le prévenu avait l'intention de tuer le défunt, comme le prétend l'accusateur, ou s'il était indifférent à la mort du défunt.

Nous notons également que lorsque nous traitons du niveau de preuve exigé dans les affaires pénales, en cas de doute dans ce contexte, le prévenu en a droit d'en bénéficier.

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