Dans l'affaire Yassin citée ci-dessus, il a été jugé, entre autres, au paragraphe 49 du jugement comme suit :
« Dans le cas unique qui s'est présenté à nous, la séquence factuelle des événements à ces moments-là n'a pas été clarifiée avec précision. Il a été déterminé que le coup de couteau avait eu lieu en lien avec un contact établi par le défendeur dans sa tentative de s'emparer du téléphone portable du défunt. Même si ce contact n'est pas qualifié de « lutte », comme le souligne l'opinion minoritaire, il n'est pas clair si l'endroit du coup de couteau était délibéré, de sorte qu'on peut clairement en déduire un désir de tuer le défunt... Cela contraste avec les cas où, en plus d'une détermination factuelle du lieu du coup de couteau, il existe une base probatoire indiquant que le prévenu visait ce site sensible et vulnérable du couteau. »
- Elle a également été jugée dans l'affaire Yassin, notamment à la page 26 du jugement, comme suit :
"... Il a également été déterminé que le couteau était en possession de l'intimé au moment de l'incident dans le cadre de ces exercices d'entraînement (ibid.). En d'autres termes, nous n'avons pas devant nous une affaire dans laquelle un prévenu a choisi un moyen de mort de manière intelligente, dans laquelle il est clair qu'il existe un désir concret de tuer une personne. »
- Voir aussi l'appel 25822-09-24 Sharon Sanker c. État d'Israël (2 septembre 2025), où la Cour suprême a statué, dans le contexte de l'élément mental entre l'infraction de meurtre avec indifférence et d'homicide par négligence, et a jugé, entre autres, ce qui suit (paragraphe 27 du jugement) :
« Le défunt fit demi-tour, et l'appelant prit la fuite sans montrer le moindre intérêt pour la situation de la victime de son coup de couteau... Dans ces circonstances, il faut conclure qu'il y en avait une pour l'appelant si le défunt décédait ou non ; L'espoir d'éviter un résultat fatal, comme l'exige les attitudes frivoles, ne s'exprimait pas dans ses actions. »
- Oui, ils ont vu Appel pénal 320/23 David Ashta c. État d'Israël (11 mai 2025), où il a été déterminé, au paragraphe 3 du jugement, entre autres, comme suit :
« À la fin d'une procédure probatoire, le tribunal de district a statué que l'élément mental dans lequel l'infraction de meurtre a été commise était l'indifférence et non l'intention. Il a été jugé que lorsqu'il a été établi que « le désir positif du défendeur... « seulement » pour blesser gravement le défunt, et pas nécessairement pour le tuer, s'engage à déterminer que le prévenu était d'un esprit égal et indifférent à la possibilité de causer le résultat fatal et la mort de la victime du couteau... En même temps, il a été souligné qu'il n'y a aucune raison d'attribuer à l'appelant un élément mental de frivolité, puisque sa conduite est incompatible avec l'espoir de réussir à éviter le résultat fatal. »