Et plus tard (P/2B, p. 13, paras. 35-36) :
« Enquêteur n° 1, Gil Alon : Mais au final, au final, c'est un cadavre, il n'y a rien
Interrogé, Dennis Daniel Mukin : Il le mérite. »
Plus tard dans l'interrogatoire, le prévenu a souligné : « Celui qui se lève pour te tuer, qui se lève pour le tuer » (L'erreur dans l'original - ma note Y.S.) (P/2B, p. 9, para. 4).
Ainsi, par exemple, lors du second interrogatoire du prévenu (P/6B, p. 75, art. 31 - p. 76, art. 11) :
« Interrogatrice, Sameh Hareb : Je vous ai demandé si vous regrettiez ce que vous avez fait.
Interrogateur, gentil Daniel Mokin : Je n'ai rien à regretter, j'ai défendu ... Je... Je suis désolé que le résultat soit un résultat.
Interrogatrice, Sameh Hareb : « Je n'ai rien à regretter. » (L'interrogateur Sameh Hareb a tapé ce qui a été dit lors de l'interrogatoire sur l'ordinateur)
Interrogé, Dennis Daniel Mukin : « En ce qui concerne cela, oui, du point de vue de la ...
Interrogateur, Sameh Hareb : « Moi... »
Interrogé, Dennis Daniel Mukin : Le résultat est tragique, mais je n'ai rien à regretter d'avoir défendu ma vie, car c'était à ce moment-là. Le sentiment d'une mère. Si je ne le neutralise pas, il me tue. Alors j'ai sauvé ma vie, et je ne le regrette pas. »
C'est également le cas dans son témoignage devant le tribunal (p. 624 de Prut, paras. 29-30) :
« Q : Donc tu n'as ni tristesse ni remords, n'est-ce pas ?
Un: Devrais-je regretter qu'une personne essaie de m'arracher une arme et de me tuer ? »
Et aussi, aux p. 625 de Prut, paras. 14-27 :
« Q : Je vais te montrer ce que tu dis aux interrogateurs, d'accord ? Je vais vous montrer vos réactions à la façon dont vous réagissez à l'événement qui s'est produit. Je te dirai plus que ça jusqu'à ce que Tuval m'apporte les parties pertinentes de ton interrogatoire. Je te dirai plus que ça, la seule chose que tu regrettes, et tu dis ça, tu l'as dit. (Ainsi, dans l'original - ma note Y.S.) Ici au début comme dans la police, c'est lui qui a été disqualifié. C'est le seul endroit où je vois que vous dites quelque chose pendant l'enquête, vous dites « c'était stupide » ou une sorte de déclaration signifie que vous faites référence à votre disqualification de conduite. Tu l'as dit ici sur le podium et ensuite. C'est le seul endroit. Quant au fait que vous ayez tiré en l'air, que vous ayez sorti l'arme et tiré dessus à distance ou qu'elle ait été éjectée à courte distance, cela ne vous importe pas du tout. Tu t'en fiches. Tu n'en es pas triste, tu n'en regrettes pas et tu ne le regrettes pas.