Un: J’en suis sûr.
Q: Et pourquoi ne l'a-t-il pas émis ?
Un: Que s'ils voulaient trouver quelque chose, ils le trouveraient.
Q: Et pourquoi ne s'en a-t-il pas pris à toi quand tu étais proche de lui ?
Un: Je ne sais pas.
Q: Je ne sais pas, mais y avait-il quelque chose ? Tu es sûr qu'il y avait quelque chose dans la voiture ? Pourquoi ? Pourquoi pensez-vous qu'il y avait quelque chose dans la voiture ?
Un: Parce qu'il n'existe pas de manque de quelque chose dans la voiture.
Q: Dans n'importe quelle voiture ?
Un: Il y a des crics, certains ne savent pas, ça me semble un peu suspect (Ainsi, dans l'original - ma note Y.S.).
Q: Oui ? Où les gens gardent-ils généralement le cric ?
Un: Dans les bagages.
Q: Est-il allé aux bagages ?
Un: Il ne se rendit pas au garage, il courut vers la voiture.
Q: Et où est-il arrivé ? Où s'est-il effondré ?
Un: Il arriva à la porte d'entrée.
Q: Celui du chauffeur ?
Un: Oui.
Q: Il s'effondre dans l'embrasure du conducteur.
Un: Oui. »
- À tout cela ci-dessus, il faut ajouter l'équanimité avec laquelle le prévenu a agi après la fusillade du défunt et après qu'il se soit effondré sur la route près de sa voiture à la suite de la fusillade. La vidéo documentant l'incident indique qu'après que le défunt soit tombé sur la route lors de sa blessure par balle, le prévenu a baissé son arme, a escaladé la rambarde, a traversé la route en direction du défunt, l'a regardé alors qu'il était allongé sur la route, puis a continué à marcher vers sa voiture, sans rien faire. Le prévenu a même pris la peine de récupérer ses effets personnels et, lorsqu'il a vu que c'était le téléphone du défunt, il l'a jeté dans la voiture du défunt. L'accusé est monté dans la voiture et a quitté les lieux, puis est revenu peu après avec sa sœur Kristina, à qui il a demandé de dire à la police qu'elle conduisait la voiture. L'indifférence du prévenu à la mort du défunt s'est également exprimée dans son témoignage au tribunal (p. 576 de Prut, paras. 16-28) :
« Q : Je dois comprendre parce que j'admets que quand j'ai eu le sac, c'était ce que je ne comprenais pas le plus. Une personne, peu importe dans quelles circonstances, tu as tiré et tué quelqu'un au second instant, il se vautreit dans son sang devant toi, tu passes à côté de lui, tu le vois dans la vidéo, tu passes devant lui et tu le regardes de près et tu vois un jeune qui se vaut dans son sang et la seule chose qui te dérange, la première chose qui te vient à l'esprit c'est « Waouh, je conduis avec une disqualification et en une seconde ils m'attrapent et me révoquent encore mon permis » ?