Avocat Chanteur : C'est pour déclencher un tirage.
Le témoin, M. G. Alon : Oui. »
Les propos de Gil Alon indiquent que tirer deux balles, comme dans le cas présent, nécessite deux pressions sur la détente de l'arme. Même si le doigt de l'accusé était dans la réserve de détente à cause du tir précédent en l'air, pour tirer à nouveau, il a dû appuyer à nouveau, d'autant plus qu'il s'agit de tirer deux balles supplémentaires, ce qui nécessite deux pressions distinctes sur la détente. En d'autres termes, même si l'on accepte l'argument selon lequel, en raison des forces et pressions exercées sur le prévenu lors de la lutte avec le défunt, une pression a été exercée sur son doigt qui était sur la détente, cela n'explique pas comment deux balles ont été tirées depuis le pistolet du prévenu. Et pas seulement ça. Étant donné que la détente de l'arme était pressée vers l'arrière et avancée après chaque tir, il n'est pas clair comment le prévenu n'a pas remarqué ou ressenti que deux balles avaient été tirées, comme il l'a affirmé.
Il convient de noter que, bien que l'enquêteur Gil Alon ait témoigné à ce sujet, il n'est pas un expert en armes à feu. Par conséquent, son témoignage devrait bénéficier d'un poids spécifique limité. D'autre part, aucun avis n'a été présenté au nom du prévenu quant à la manière dont les deux balles ont été tirées depuis l'arme du prévenu. Comme indiqué, je n'accepte pas l'explication du prévenu selon laquelle ces tirs ont été tirés involontairement en raison de la pression exercée sur le corps du prévenu et/ou sur sa main à la suite des tentatives du défunt de s'emparer de l'arme, et cela ne confirme pas l'affirmation selon laquelle les balles ont été tirées involontairement, ni que le prévenu n'avait aucun contrôle sur ses mouvements, et en particulier la pression exercée par son doigt sur la détente de l'arme. À la lumière de cela, à mon avis, l'argument du défendeur selon lequel il possède la qualification prescrite de « manque de contrôle » devrait être rejeté Dans la section 34g à la loi pénale. Il convient également de noter que, selon l'avis final du Dr Kotik, l'une des balles a touché l'épaule du défunt, tandis que l'autre a pénétré son cœur et a conduit à sa mort.