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Affaire de crimes graves (Nazareth) 22205-06-23 État d’Israël c. Dennis Mukin - part 22

décembre 24, 2025
Impression

Le prévenu, M. D.  Mukin :            De l'agressivité, des mouvements du corps, des jurons, de la façon dont il a couru vers moi, a ouvert la voiture et a couru vers moi, je ne sais pas ce qu'il tenait dans ses mains, j'ai ressenti de la peur à ce moment-là, je me suis senti menacé, je me suis senti menacé.

Avocat  Chanteur :           Au fait, quand il semble ignorer le premier coup et se retourne, pourquoi ne pas lui tirer dessus ? Il marche vers la voiture le dos tourné vers toi, pourquoi ne lui tires-tu pas dessus ou quand il est assis dans la voiture ? Une cible hostile.

Le prévenu, M. D.  Mukin :            Oui, je dois ajouter un instant sur pourquoi tu ne quittes pas l'endroit même si je lui tourne le dos et commence à marcher, il peut me renverser avec la jeep d'une simple pression sur une accélération, je voulais que cet incident se termine pacifiquement, je ne tire pas du tout sur l'incident.

Avocat  Chanteur :           Je sais, expliquez pourquoi.

Le prévenu, M. D.  Mukin :            Parce que je ne sentais pas qu'il mettait ma vie en danger d'une manière qui...  Il ne les a pas, il est les deux. (Ainsi, dans l'original - une note de Y.S.) Une personne non armée, je n'ai pas identifié d'arme et dès que je n'ai pas identifié d'arme, je ne tirerai pas sur une personne non armée, ce n'est pas l'être,

Avocat  Chanteur :           Quel était votre objectif ?

Le prévenu, M. D.  Mukin :            Mon objectif était qu'il parte. »

À la lumière de ces explications du prévenu, il n'est pas clair pourquoi, lorsqu'il a vu que le défunt était désarmé, comme il l'a dit, l'accusé n'a pas lâché le défunt et a quitté les lieux, mettant ainsi fin à l'incident.  C'est aussi simple que ça.  Le fait que même après que le prévenu ait vu que le défunt avait quitté sa voiture les mains vides, soit même retourné à sa voiture sans lui retirer d'arme, mais se soit plutôt assis au volant, que le prévenu ait continué à tirer en l'air près de la tête du défunt, au lieu de retourner à sa voiture et de se désengager de la situation, montre que le prévenu souhaitait une confrontation avec le défunt et a aggravé l'incident par son comportement.

  1. Le prévenu a été interrogé à ce sujet « dans Rachel, votre petite fille » lors de son contre-interrogatoire, mais il n'a pas pu concilier la question. Ainsi, aux pages 555-557 du protégé :

« Avocat Y.  Katz :             Pourquoi tu ne lui as pas tiré dessus ? Tu l'as dit tout à l'heure.

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